Les Chroniques

Une élection présidentielle sans lancement d’une campagne électorale ferait vraiment tâche, non ? Si vous en convenez, rassurez-moi, vous penseriez la même chose s’agissant d’une élection locale ou professionnelle ? Pourtant, c’est bien à cela que nous assistons année après année. Des comités d’entreprise naissent sans que personne n’ait lancé une quelconque campagne. Les candidats sont choisis en catimini, les électeurs qui ne se pressent pas pour aller voter, expriment leurs voix sans même connaître tous les membres de la liste. Bref, l’élection se passe presqu’en incognito sans que personne n’ai quelque chose à en redire.

Ne trouvez-vous pas qu’en ces temps de vaches maigres pour une frange importante de la population active, il est de moins en moins supportable que des affaires de malversations, détournements ou encore abus de confiance sortent des tiroirs de nos institutions ? Je vous pose la question car je me dois de vous parler des abus constatés au sein de certains comités d’entreprise. Entre le manque de transparence comptable et les suspicions de privilèges accordés à des élus, j’ai le sentiment que nous sommes loin de la mission de défense des intérêts des salariés. Les différentes affaires de ces dernières années le prouvent...

C'est un rituel incontournable, pourtant responsables hiérarchiques comme salariés abordent souvent l'entretien annuel d'évaluation avec une certaine appréhension. Mal mené par les évaluateurs, mal compris par les évalués... En consèquence, ce mal aimé est souvent perçu comme une corvée par les uns et par les autres. Et pourtant...

En principe, que le travail soit exécuté au domicile ou dans l'entreprise, le salarié doit continuer à bénéficier des services collectifs et des prestations sociales garantis par son contrat de travail. Mais comment, dans les faits, le travailleur isolé peut-il faire valoir ses droits et prendre contact avec les représentants du personnel ?