La séquestration du directeur des ressources humaines et du directeur de la production pendant une trentaine d’heures dans l’usine par des salariés en colère fera la une des médias. Après le procès en première instance et en appel, où sept anciens salariés ont été condamnés à des peines de prison avec sursis de 12 mois maximum, c’est désormais un nouveau round judiciaire qui attend les anciens Goodyear.
Si les salariés bénéficient d’un droit à la liberté d’expression applicable quel que soit le support des propos tenus, il n’en demeure pas moins que cette liberté a une limite – l’abus (constitué lorsque les propos comportent des termes injurieux, diffamatoires ou excessifs) – et que le contrôle de l’employeur peut porter sur le contenu des propos tenus par ses salariés sur les réseaux sociaux.
C'est une séquence politique inédite. Lundi 1er octobre, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Mais celui-ci l'a refusée, préférant "renouveler sa confiance pour les mois à venir" envers son collaborateur. Ce refus de démission par le président de la République est cependant un acte exceptionnel, et ne reflète en rien les règles qui s'appliquent dans le monde de l'...
Une mise à l'index sur les réseaux sociaux a nécessairement des répercussions sur la marque employeur d'une société. « Une mauvaise presse affecte l'image de l'entreprise », confirme Aurélie Robertet, la directrice générale France-Benelux d'Universum. Un postulant sur deux aurait toutefois déjà refusé un poste, jugé en contradiction avec ses propres valeurs, selon une enquête Deloitte.
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