Les Chroniques

La période n’est pas au beau fixe pour de nombreux salariés. Les mesures d’austérité touchent toutes les catégories sociales et en particulier les moins avantagés. Ne plus pouvoir joindre les deux bouts prend alors tout son sens. Le savoir c’est déjà bien, faut-il encore faire quelque chose pour apporter des réponses adaptées à des personnes véritablement dans le besoin. Il faut donc plus que jamais être en résonance avec le monde de l’entreprise pour les déceler.

Choisir la DUP comme unique instance du personnel peut recouvrer plusieurs intentions des plus logiques aux moins envieuses. Les salariés n’ont pas le choix, les élus non plus ; l’employeur étant seul à décider. Faut-il encore qu’il le sache et que l’entreprise compte moins de 200 salariés. Pour les futurs élus, la confusion des rôles les conduit à raccourcir les missions voire à les confondre. Les méthodes sont souvent approximatives, comme la conduite des réunions où se mêlent les réclamations et les questions portant sur la santé économique sociale et financière de l’entreprise. Mais comment fonctionne cette énigmatique organisation ?

Il y a encore dans notre modeste monde du CE, des élus pour lesquels le sens de l’engagement n’est pas très clair. Un manque peut-être de discernement civique qui consisterait à être candidat par intérêt personnel et non par conviction. Aussi versatile que fugace, l’élu en proie aux doutes quant à sa légitimité au sein de l’instance, mène alors un combat de l’individuel sur le collectif. Il faut choisir entre représenter ses intérêts ou ceux des salariés !

5 mois après sa disparition, le sigle DIF (droit individuel de formation) est encore très couramment utilisé. Tant est si bien que l'on aurait presque tendance à oublier qu'il n'existe plus. Il a pourtant bel et bien été remplacé par le CPF (compte personnel de formation), ce qui nécessite que chaque salarié procède à la création de son compte sur Internet.