Les salariés de Semperit d’Argenteuil - usine de 88 salariés menacée de fermeture d’ici à la fin de l’année - ne lâcheront pas leur usine si facilement. Après l’organisation de plusieurs rassemblements et blocages devant leur site où ils ont reçu le soutien de nombreux élus de gauche, ils passent désormais à l’action en justice.
Cette fois-ci, le gouvernement ne dispose pas d’une majorité docile. Six jours après son adoption – haut la main – à l’Assemblée nationale, le projet de loi d’habilitation sur la réforme du code du travail doit être examiné, mercredi 19 juillet, par la commission des affaires sociales du Sénat
Le président de la République souhaite ouvrir largement le champ des accords d’entreprise « dérogatoires ». L’extension des domaines où les salariés devraient désormais renoncer à leurs protections légales et conventionnelles suppose qu’on leur donne les moyens d’un contrôle accru sur l’usage de cette disposition. Il convient par conséquent de renforcer leur place au conseil d’administration (CA).
Quand les attentats de novembre 2015 ont semé la panique à Paris et fait chuter le tourisme, Michel Cadin, patron de deux petits hôtels parisiens, est passé tout près de la catastrophe économique. Il s’est adapté comme il pouvait. « La fréquentation ayant drastiquement baissé, j’ai demandé à mes salariés de faire des heures supplémentaires et de les récupérer, plutôt que de les leur payer.
➔ Votre question au support commercial Success-consulting, il vous recontactera sous peu.